En 2020, le Château de Richebois était à vendre Il a trouvé un acquéreur en 2021 Le descriptif de l'annonce immobilière
À 1h30 de Paris, en Bourgogne, dans un environnement très boisé, un élégant château du 19ème siècle à restaurer entouré de 15 ha de bois.
Situation La propriété se situe dans la Région Naturelle de la Puisaye, aux confins de l'Orléanais, du Nivernais et de la Bourgogne, près d'une cité historique qui a accueilli des personnages illustres tels que Mahaut d'Artois, le roi Philippe le Bel, la Grande Mademoiselle. Malgré les ravages de la Guerre de Cent Ans, des nombreuses batailles entre Bourguignons et Armagnacs, quelques monuments historiques ont su résister aux affronts comme par exemple une ancienne halle à étage et pans de bois à remplissage de brique sur pilastres provenant du château de Montargis. Paris est à moins de cent-cinquante kilomètres. À quelques minutes, une gare SNCF dessert la gare de Paris-Bercy en à peine plus d'une heure.
Description Le paysage se caractérise par des plateaux humides jalonnés de nombreuses forêts très giboyeuses ponctuées d'étangs. Un portail très sobre ouvre sur la propriété plantée d'arbres centenaires. Aussi, de nombreux animaux semblent garder le château. Un passage gravillonné est à usage d'aire de stationnement devant l'entrée principale. Derrière la maison, un petit jardin clôturé propice aux repas familiaux pendant la période estivale. Sur un des côtés, un ancien chenil indique l'importance qu'y revêtait autrefois la chasse. Un peu plus loin, une grande cour entourée de bâtiments agricoles se ferme, au levant, par une grille avec un grand portail avec grille ; au nord, par un mur avec une petite ouverture qui donne sur le jardin. Autour du bâtiment, des bosquets, des prés aujourd'hui à usage de pelouse ainsi qu'un verger. L'ensemble est arrosé par l'eau provenant d'un puits pourvu d'une pompe. Cette même eau alimente la maison. Dans la forêt alentour, deux étangs.
Le château La demeure a été la propriété pendant de longues années de la célèbre famille Larousse. Le neveu de Pierre Larousse, né à Toucy, Jules Edmond Hollier Larousse, a acquis le château et ses terres giboyeuses en 1890. Son blason orne l'un des murs extérieurs de la maison. Une architecture riche et recherchée caractérise le bâtiment. Un grand pavillon à trois niveaux, ponctué de diverses ouvertures, et agrémenté d'une grande tour devant laquelle s'étend un belvédère. La première partie, toute en longueur, dite « petite maison » complète le corps principal. La modénature s'accompagne d'un chaînage d'angle en brique et en harpage de pierre. Les encadrements des portes et fenêtres sont en brique de la Puisaye. Ainsi plusieurs éléments décoratifs agrémentent la façade comme au rez-de-chaussée une ouverture située surmontée d'un arc en plein-cintre mouluré couronné d'un vase médicis, et de garde-corps très ouvragés. L'entrée principale est rendue très imposante par ses arcatures en brique et surtout, par son plafond à caisson en terre cuite qui fait écho au parterre de mosaïque savamment assemblé en un décor à la fois géométrique et florale. Un cadre emprunté à la Rome Antique. Aux différents étages, des fenêtres jumelées, ou en demi-cercle. Des gouttières ornées de gargouille saillante ou de ferronneries très découpées. Les toits en ardoise sont interrompus par des lucarnes en pavillon sur la tour, d' un œil-de-bœuf surmonté d'un satyre ou d'une figurine et d'un épi de faîtage très travaillé. Aucune monotonie.
Rez-de-chaussée Une double porte vitrée assure la luminosité de l'entrée dont le dallage en mosaïque débute dès l'extérieur pour se poursuivre jusque dans la salle à manger. Un vestibule dessert une cuisine partiellement équipée, une arrière-cuisine avec une porte donnant à l'extérieur, et une salle à manger dans la continuité. Face à l'entrée, une deuxième salle à manger parquetée, entourée de lambris d'appui couronnés par une cimaise. Trois double-fenêtres mettent en valeur le parquet en chêne. Une cheminée à foyer ouvert, en marbre, surmontée d'un trumeau doré à la feuille d'or parachève le décor. Un petit escalier droit en bois débute par une marche adoucie en pierre et mène aux chambres de la « petite maison ». Le vestibule dessert deux chambres en enfilade, confortables, avec vue sur le petit jardin. La salle à manger ouvre sur une grande salle de réception rendue très lumineuse par, entre autres, trois doubles-fenêtres successives, protégées de garde-corps très ouvragés. La clarté souligne la qualité du parquet à points-de-Hongrie et une élégante cheminée à foyer ouvert laisse apparaître un rétrécissement ébrasé, pourvu d'arabesques colorées. Des dalles en marbre prolongent la surface de l'âtre devant le foyer. Un plafond couronné de moulures renforce le caractère distingué du salon. Une double-porte, large, accède à une seconde salle de réception, plus conviviale, toujours élégante de par son parquet à points-de-Hongrie et ses lambris d'appui. Une double-porte ouvre directement dans l'entrée qui st aussi le départ de l'escalier principal. Il est à balustres et débute par une marche adoucie.
Premier étage Il comporte deux grandes chambres très lumineuses par les larges baies qui ouvrent des perspectives sur la campagne environnantes. À l'une d'elles est accolée une pièce supplémentaire avec un lavabo. Celle-ci peut être transformée, soit en salle de bain, soit en garde-robe. Deux salles de bain complètent l'étage. L'une est percée de fenêtres jumelées en bon état. Un petit escalier en bois dessert la « petite maison ».
Demi-étage Un couloir distribue huit chambres qui, pour la plupart d'entre elles, ont conservé une cheminée en marbre. Les fenêtres restent plus petites qu'à l'étage, et cela n'altère en rien le confort et l'agrément des chambres. Le petit escalier en bois se retrouve ici et rejoint les chambres du rez-de-chaussée. Le côté « petite maison » est particulièrement apprécié par les enfants et leurs parents car ils peuvent s'y trouver tous réunis, et se rendre aisément à la cuisine ou l'extérieur.
Deuxième étage Il est occupé par deux chambres dont l'une a un petit boudoir et l'autre une salle de bain.Les dépendances Elles se composent d'une succession de bâtiments agricoles qui forment une cour fermée. Elles sont sans doute plus anciennes que le château. L'ensemble a une surface d'environ 1.000 m². Il s'agit essentiellement d'étables, de granges, de hangars pour abriter les tracteurs. Les toits sont à deux pans, chapeautés de tuile artisanale plate, à la bourguignonne. Les façades sont enduites à la chaux de ton ocre. Les portes donnant à l'extérieur sont réalisées avec d'épaisses planches verticales maintenues par des traverses et des pentures. Les encadrements des ouvertures sont en brique. Le plus petit bâti comporte des occulus destinés à la ventilation du grenier. Un ensemble parfaitement harmonieux qui nécessite, là aussi, une restauration soignée.
Ce que nous en pensons Beaucoup d'éléments architecturaux qui marquent une grande unité stylistique attirent immédiatement l'attention. Tous les archétypes de l'architecture poyaudine s'y retrouvent. L' extérieur a été refait, la façade étant ainsi en parfait état. Une demeure imposante qui nécessite quelque investissement afin que ses intérieurs retrouvent leur lustre d'antan. Ceux qui aiment l'esthétique de cette époque du 19ème siècle, moment fort d'élégance et de confort bourgeois, seront comblés. Aussi personne ne saurait manquer de cueillir les fleurs de pissenlit aux alentours de la demeure, et souffler leurs étamines en mémoire du célèbre lexicographe bourguignon. Vente en exclusivité : 630 000 € Surface cadastrale : 15 ha 59 a 76 ca Surface du bâtiment principal : 485 m2 Surface des dépendances : 1000 m2 Nombre de chambres : 15